La réponse cellulaire au danger

Article publié le 30 janvier 2022
Le corps humain, ce n’est pas moins de 30 000 milliards de cellules qui le composent. Ça vaut le coup qu’elles soient en bonne santé. La cellule est la plus petite unité vivante, fonctionnelle et capable de se reproduire en toute autonomie. Grâce aux cellules, tu bouges, tu respires, tu réfléchis, tu vis. Et dans la cellule sont contenus divers composants appelés organites. Chacun remplit un rôle vital pour elle, et donc pour nous. Mais une cellule, c’est aussi une unité fragile bombardée chaque jour de molécules indésirables. Elle possède des mécanismes de défense incroyables, mais elle peut également être dépassée par son environnement. Elle va alors mettre en place une stratégie appelée « réponse cellulaire au danger » (cell danger response, CDR). Nous devons cette hypothèse et les travaux sur ce sujet essentiellement au Dr Robert Naviaux et son équipe. Ces scientifiques poussent une porte qui pourrait donner accès à des explications pour de nombreuses maladies. On décrypte ce qu’est le concept ! Qu’est-ce que le concept de cell danger response ? La réponse cellulaire au danger La réponse cellulaire au danger – cell danger response (CDR) – est un mécanisme de défense métabolique que chacune de nos cellules détient et est capable d’actionner pour se protéger et protéger les autres. Elle est capable d’enclencher plusieurs mécanismes en son sein, après avoir détecté une menace. La nature de la menace est variable : chimique, physique ou biologique. La CDR est faite pour protéger la cellule – et par extension nous-même - des menaces perçues et acquises au cours de notre évolution. Quels troubles et maladies seraient concernés ? Globalement, toutes les maladies chroniques : Covid long/sévère Autisme TDAH Allergies Asthme Hypersensibilité chimique Syndrome de fatigue chronique ou encéphalomyélite myalgique STPT Intolérances alimentaires Syndrome de la guerre du Golfe Lésion cérébrale traumatique Maladie de Lyme Epilepsie Syndrome Gilles de la Tourette Cancer Emphysème PANDAS Idées suicidaires, dépression Bipolarité Schizophrénie Vieillissement prématuré Maladie d’Alzheimer Maladie de Parkinson Fibromyalgie Lupus Polyarthrite rhumatoïde Sclérose en plaques Cholangite sclérosante primitive ... Les coupables identifiés de la CDR Quelles menaces ? La CDR serait un mécanisme normal, présent pour protéger la cellule et son hôte. Dans des conditions saines, elle retourne à une totale homéostasie. Mais ! La menace perçue peut persister, et la cellule n’a pas la possibilité de restaurer son équilibre, elle reste comme bloquée, ce qui engendre symptômes et troubles. Parmi les menaces identifiées : Menaces biologiques : virus, bactéries, champignons, parasites Menaces chimiques : métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, arsenic, nickel), bisphénol A, pesticides… Menaces physiques : chaleur, choc de pH, radiations, champs électromagnétiques, accident, coups, viol... Menaces psychologiques : grand traumatisme ou microtraumatismes, choc émotionnel, abandon… Un mélange de plusieurs menaces demeure le schéma typique, dans le sens où un organisme affaibli par une menace, sera beaucoup plus susceptibles de souffrir facilement d'autres dangers qui vont s'accumuler. La mitochondrie face au danger En termes de mécanisme, lorsque la ou les menaces sont perçues, la mitochondrie change le métabolisme de la cellule la pour protéger du danger. Les mitochondries diminuent leur travail, processus réalisé en plusieurs temps : La mitochondrie diminue sa consommation d’oxygène pour oxyder l’environnement cellulaire, le but étant de rendre notre patrimoine génétique moins disponible pour la menace (comme certains virus qui utilisent notre machinerie pour se répliquer) La cellule raidit sa membrane pour limiter davantage l’expansion du pathogène ou menace La cellule libère des agents chimiques antiviraux et antimicrobiens L’autophagie, la fission mitochondriale et mitophagie augmentent Des changements de méthylation de l’ADN s’opèrent, ce qui peut laisser un impact durable sur l’expression génétique (épigénétique) Les rétrovirus endogènes (ERVs) sont mobilisés De l’ATP est libéré de la cellule pour alerter les autres que le […]

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