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Les SOPK et leur prise en charge

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble gynécologique dont les causes sont variables mais dont la manifestation (clinique et biologique) est l’hyperandrogénie : un excès d’hormones androgènes. Il s’agit d’un syndrome où la présence de kystes n’est pas systématique malgré une dénomination qui porte à confusion. Parmi les symptômes retrouvés, on note une pilosité anormale, sur des zones « mâles » (visage, seins, nombril), de l’acné, des cycles irréguliers, parfois anovulatoires et du surpoids (non systématiques). A long terme, le syndrome des ovaires polykystiques peut engendrer des risques cardiovasculaires, de diabète, de l’ostéoporose, parfois de l’infertilité, sans compter le retentissement psychologique lié aux symptômes physiques. Personnellement, je considère le SOPK comme un syndrome et non une maladie, à savoir : il est systématiquement lié à une autre cause qui peut être traitée. Exemples : l’hypothyroïdie, le stress chronique et dysrégulation du rythme circadien, l’accumulation de perturbateurs endocriniens, un foie perturbé, un microbiote en mauvaise santé, une résistance à l’insuline, l’arrêt de la pilule, un syndrome inflammatoire systémique… En fonction de la cause, la prise en charge est à adapter, c’est notre sujet du jour !

Retrouve mes protocoles correspondants :

SOPK résistance à l'insuline

SOPK inflammatoire

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